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Sur France 24 pour analyser l’accord européen sur la politique migratoire
Les 28 Etats membres sont parvenus à un accord sur le dossier migratoire lors du Conseil européen des 28 et 29 juin. Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France, revient au micro de France 24 sur l’aspect économique de l’accueil des migrants et annonce attendre également des chefs d’Etat et de gouvernement européens l’application des décisions prises lors du sommet.
Pour Yves Bertoncini, la problématique migratoire « est plus identitaire » qu’économique. Il fait référence aux études qui démontrent que « les réfugiés apportent à l’économie davantage qu’ils ne lui coûtent ».
Une crise politique, plus que migratoire
Le Président du Mouvement Européen note que les responsables politiques européens réagissent ici à une crise politique, qui fait suite à l’arrivée de Matteo Salvini et la Ligue au Ministère de l’Intérieur en Italie et à la pression mise sur Angela Merkel par la CSU, son allié bavarois. La crise migratoire « est derrière nous » avait-il également rappelé récemment sur Arte, les flux d’arrivées s’étant taris depuis la crise migratoire de 2015 / 2016.
La problématique migratoire est plus identitaire qu’économique, les réfugiés apportent à l’économie davantage qu’ils ne lui coûtent.
Notre Président @ybertoncini revient sur la crise politique et l’accord du Conseil européen de juin sur @FRANCE24 ▶️ https://t.co/zxhfOhsHRk pic.twitter.com/rXjhA1fq3B
— Mouvement Européen – France (@MouvEuropeen_Fr) 5 juillet 2018
La France pourrait faire un peu plus
Pour Yves Bertoncini, à l’échelle nationale « la France pourrait en accueillir un tout petit peu plus ». Depuis deux ans, la France a ouvert ses portes à seulement 5 000 demandeurs d’asiles relocalisés en lieu et place des 30 000 annoncés par Manuel Valls. Ces chiffres donnent un argument à M. Salvini. Le Ministre de l’Intérieur italien clame sur les plateaux de télévisions que « Non seulement les Français ont déstabilisé la Libye et ne nous ont pas aidé mais en plus ils nous donnent des leçons ». En ce sens, le Président du Mouvement Européen voit dans l’accord conclu les 28 et 29 juin « un signal positif pour les Italiens ». Il met cependant en garde : « Tout ça, ce sont des paroles et il faudra voir comment les traduire en actes ».