Sur France Info TV pour analyser les fractures politiques en Europe
Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France était l’invité de France Info ce vendredi 7 septembre pour analyser la rencontre prévue à Marseile entre Emmanuel Macron et Angela Merkel ainsi que les récentes passes-d’armes entre le Président français et Matteo Salvini, le Ministre de l’Intérieur italien.
Alors qu’Emmanuel Macron est qualifié par Matteo Salvini et Viktor Orban de « chef de file » des pays soutenant l’immigration, Yves Bertoncini analyse la situation du Président français : « Emmanuel Macron est dans une politique d’équilibre en Europe, il est pour gérer les flux migratoires à la racine, accueillir les demandeurs d’asile et renvoyer ceux qui doivent l’être mais il n’est pas le chef de file des pays favorables à l’immigration. La véritable opposition se joue sur la conception de l’Europe : est-ce qu’on doit se recroqueviller ou s’ouvrir d’avantage ? » complète-t-il.
Marine Le Pen « en perte de vitesse »
Interrogé sur les dernières déclarations de la cheffe du Rassemblement national, le Président du Mouvement Européen rappelle que « Marine Le Pen est en perte de vitesse après avoir constaté en 2017 que la France n’était pas europhobe. Elle voit que Matteo Salvini est dans une bonne dynamique alors elle essaye de s’inscrire dans son sillage. »
Vers un consensus après la crise migratoire ?
« Il y a cette tentation de faire du sujet migratoire l’enjeu majeur des élections #Europeennes2019. Il faut l’éviter. » Notre Président @ybertoncini sur @franceinfo 🇪🇺 pic.twitter.com/I1Ml48CecU
— Mouvement Européen – France (@MouvEuropeen_Fr) 7 septembre 2018
« Il y a eu une crise des réfugiés mais elle est largement derrière nous » ajoute Yves Bertoncini, avant de conclure : « On est dans un consensus, après la crise de 2015-2016 qui a engendrée une forme d’anarchie sur le continent. Aujourd’hui, les Européens sont d’accords pour regarder le problème à la racine, faire des accords avec les pays de transit, mieux protéger nos frontières et mieux accueillir les demandeurs d’asile. »