Sur Public Sénat : « Le rubik’s cube européen est très compliqué car le jeu est plus ouvert qu’avant »
Intervention dans le rendez-vous de l’information sénatoriale « Sénat 360 », le 1er juillet 2019 sur Public Sénat.
Avec :
Jean LAUNAY : Président du comité national de l’eau,
Patrick MARTIN-GENIER : Enseignant à Sciences po et à l’Inalco,
André GATTOLIN : Sénateur (LREM) des Hauts-de-Seine,
Yves BERTONCINI : Président du Mouvement européen – France,
Jérôme BIGNON : Sénateur (Les indépendants) de la Somme,
Paul MICHELET : Directeur général adjoint de l’agence française de la biodiversité,
Tristan MATHIEU : Délégué général de la fédération professionnelle des entreprises de l’eau,
Eddie JACQUEMART : Président de la confédération nationale du logement .
Présenté par Delphine GIRARD.
Pour Yves Bertoncini, la nomination du successeur du Président de la Commission européenne constitue « un rubik’s cube européen très compliqué car le jeu est beaucoup plus ouvert qu’avant puisque désormais au Parlement européen il faut 3 ou 4 familles politiques pour former une majorité« . Une situation complexe qui a été d’avantage chamboulée par certains chefs d’Etats, selon Yves Bertoncini : « Emmanuel Macron a une responsabilité parce qu’il a contesté la règle du jeu, la règle du Spitzenkandidat« .
Il s’agit pourtant d’un règle simple, pour Yves Bertoncini qui explique le principe du Spitzenkandidat : » le candidat qui arrive en tête tente sa chance« . Le PPE ayant obtenu la majorité au Parlement européen, le candidat Manfred Weber (PPE) a revendiqué la présidence de la Commission européenne. Mais le Président du Mouvement Européen – France précise que Manfred Weber n’avait que très peu de chances d’y arriver : » il était positionné très à droite de la coalition qu’il faut former, mais nous sommes allés un peu fort pour le faire tomber, ce qui a crispé le PPE et les Allemands ».